SOUFFREZ-VOUS DE OUÏTE ?
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ÉPROUVEZ-VOUS DE LA DIFFICULTÉ À : | Oui | Non |
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![]() C’est la plus redoutable des maladies de la gestion du temps. La plus difficile à guérir. Le sujet a peur de refuser les urgences de dernière minute, les échéances irréalistes, les attentes disproportionnées (aux ressources disponibles), surtout si elles viennent de clients ou de supérieurs. Il fait toujours passer les besoins des autres avant les siens. Il est convaincu qu’il n’a pas le choix, qu’il n’a pas de pouvoir, qu’il n’a pas les moyens de refuser.
Il se sent obligé d’accepter les demandes telles qu’elles sont formulées même s’il est déjà surchargé. Il a de la difficulté à demander de l’aide quand il en a besoin.
Il se plaint de ne jamais avoir de temps pour lui. Il a l’impression d’être toujours au service des autres.
Expression favorite « Je n’ai pas le choix ! » | Causes probables
Manque de confiance en soi. Recherche la valorisation dans le regard de l’autre. Difficulté à s’affirmer, à négocier, à affronter les réactions de mécontentement. Peur irraisonnée de déplaire, de paraître incompétent, de donner l’impression de ne pas vouloir collaborer. La personne qui souffre de ouïte aiguë appréhende les pires conséquences : être moins aimé, être pénalisé lors de l’évaluation du rendement, perdre son emploi, se retrouver tout seul.
Conséquences Insatisfaction chronique, baisse de l’estime de soi. Sentiment d’être dépossédé de son bien le plus précieux : son temps. Cette perception d’impuissance peut conduire au désabusement, au passéisme, au cynisme organisationnel et au burn-out. Les personnes qui souffrent de Ouïte rêvent secrètement (ou à voix haute) à la retraite. C’est en pensant à elles que Sénèque, philosophe romain du début de notre ère, a eu cette réflexion profonde : « N’est ce pas un étrange retard que de commencer à vivre juste quand on doit finir. » |